J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

Préface d’Alexandra Moreira da Silva
J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne
Image du spectacle

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

Grégoire Blanchon, Jean-Luc Lagarce

Par hasard créé en plein cœur de l’année 2007, l’Année Lagarce, « J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne » par la Compagnie « Le Songe d’une Planche à Vif », est un hymne au verbe de cet auteur disparu trop tôt, à la féminité et à l’attente.

Sur un plateau vide, boîte noire aux murs rongés par le temps, une baignoire rouillée et cinq femmes abîmées, la nuit qui suit le retour du fils prodigue. Des corps de femmes, des éclats de voix, des souvenirs sur pellicule jaunie, l’extravagance et les plaintes des femmes endolories, la pudeur aussi, du noir, de l’ocre et du safran, des chansons chantées du bout du cœur, la douceur de l’eau qui est rare et bonne. Et le silence. Ce long, trop long silence qui ce soir se fissure.

Un texte exigeant pour une mise en scène qui amène à regarder la vie à la loupe : plus forte, plus concentrée dans le temps et plus lisible.

Là, la pièce naît, avec nous, malgré nous. C’est elle qui nous guide et nous révèle. Et surtout, elle nous amène à être au plus près de nous-mêmes.

  • Espace 44 | Lyon
    21 nov. > 02 déc. 2007
  • Théâtre Pêle Mêle | Villefranche-sur-Saône
    12 avr. > 15 avr. 2007