Jean-Luc Lagarce

Lagarce Jean-Luc
Image du spectacle

Dommage qu'elle soit une putain

John Ford, Jean-Luc Lagarce

L’histoire, « comme ça », c’est une histoire simple et terrible…, un homme aime sa sœur, tellement fort, la passion la plus totale qu’elle le conduit aux plus « sombres extrémités »
C’est une histoire de mort et de sensualité. On lui oppose l’obscur.

Jean-Luc Lagarce

 

Note d'intention

Cela raconte différemment, si différemment d’aujour­d’hui, et tellement pareil à la fois, cela raconte la fin d’une époque, la mélancolie de voir le Monde s’écrouler… Dernière pavane d’une planète qui se noie… Tour de piste dérisoire d’inadmissibles hommes libres…

C’est l’histoire d’une passion folle, l’amour d’un homme pour sa sœur, Roméo et Juliette sous le toit des seuls Montaigu… La lutte terrible et vaine de l’instinct contre la loi, la raison ordonnée, le refus de se rendre, d’abandonner le désir au nom des règles petites d’un monde nouveau…

Cela se passe loin, très loin de nous, et si proche à la fois… De l’autre côté de l’Âge Classique, avant que l’ordre ne s’installe sur tout, les hommes et les choses… À l’instant peut-être où il se met en place, brutalement… Lieu et temps des derniers et flamboyants sursauts de la Déraison, traversée de furtives et météoriques barbaries… désespérées de devoir être si violentes pour être à peine entendues, comprises.

  • Cie du Lierre | Paris
    12 mai > 30 mai 1987
  • Les 2 Scènes | Besançon
    05 mai > 07 mai 1987