Dans une grande pièce blanche, une femme et un homme se parlent à travers deux longs monologues – qui ne deviendront jamais un dialogue – s'interrogeant sur les raisons de la fin de leur histoire d'amour. Le flux ininterrompu des mots, les questions-réponses qui s'enchaînent et le souffle coupé créent une sorte de marathon entre peur et libération : c'est là, au cœur de ce moment douloureux, que Pascal Rambert nous emmène, sans craindre de déranger, de semer le doute, de nous plonger dans les méandres d'une histoire qui mène inexorablement à la rupture.

À la question « qui aimons-nous quand nous aimons ? », Pascal Rambert ne donne aucune réponse, mais il explore simplement les possibilités, sans rejeter les clichés que deux personnes qui se séparent utilisent au moins une fois, cherchant ensemble les raisons de leur désamour.

Deux regards, deux mots et deux silences pour raconter la violence d'un amour qui meurt.