Reprise au Théâtre de l'Atelier à Paris de « Clôture de l’amour », la séparation d’un couple en deux monologues formant un diptyque : celui qui quitte, puis celle qui est quittée.

Lui débute donc. Ils sont tous les deux dans ce décor vide, juste des murs blancs. Ils sont loin l’un de l’autre, de temps en temps se rapprochent, pour être sûr qu’Audrey, puis Stan, sera bien sous cette pluie de reproches.

Entre eux c’est fini. Il l’a décidé. Mais il faut le dire. Comment clore l’amour ? Ils sont chacun à un bout de la scène blanche et nue éclairée de seize néons éblouissants. Elle n’a pas eu le temps de poser son sac et Stan attaque.

Les Bouffes du Nord proposent pendant trois semaines un cycle dédié au prolixe auteur et metteur en scène. Au menu de ce « Moment Rambert », deux succès et deux créations, interprétés par des comédien(ne)s rares : Marina Hands, Audrey Bonnet, Stanislas Nordey, Charles Berling et huit jeunes talents de l'Adami.

Le TNB reprend exceptionnellement jusqu’au 1er juin, la pièce de Pascal Rambert, qui a fait le tour du monde après son succès à Avignon en 2011.

Une explosion est sur le point d’avoir lieu quand Stan et Audrey, en couple depuis de nombreuses années et parents de trois enfants, rentrent chez eux.

Sandrine Laroche et Pietro Pizzuti, dans Clôture de l’amour, nous exposent l’amour dans sa fin, à travers deux monologues.

Tout est fini. La rupture se profile en point de mire. Le couple est exsangue, mais une ultime confrontation est nécessaire. Chacun dans un long monologue va livrer ses réflexions sur l’autre, sur leur amour moribond, sur leur histoire finissante. 

Avec cette force intérieure inouïe qui le caractérise, Stanislas Nordey embarque le spectacle dès les premières minutes. On reste scotché par son phrasé sec.