Catarina et la beauté de tuer des fascistes

Je n’en peux plus de les entendre répéter que : « Non ! Ah non, mademoiselle ! Vous ne pouvez pas dire fasciste, parce que le fascisme est un mouvement historique. Il faut être précis » ; ou bien : « Ils ne sont pas fascistes puisqu’ils croient au libre-échange » ; ou alors : « Les traiter de fascistes est une façon de radicaliser le discours et de polariser inutilement la société » … On a déjà entendu tout ça. Pendant des années. Mais maintenant, ils sont arrivés au pouvoir. Qui sont-ils alors ? Qui sont-ils réellement ? Ce qu’ils ont toujours été : des fascistes. Et l’homme qui est attaché là-bas est leur chantre.

Cette famille tue les fascistes. C’est une tradition que tous les membres de la famille suivent depuis plus de soixante-dix ans. Catarina, doit tuer son premier fasciste. La violence a-t-elle sa place dans la lutte pour un monde meilleur ?

Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 30 septembre 2020, dans une mise en scène de l'auteur.

Un des meilleurs spectacles en Europe selon The New York Times

The unlikely subject of the play, wich Rodrigues also wrote, is a fictional Portuguese family that hunts down and kill fascists, following a tradition passed down through generations. Is that an honorable contribution to society, as most of the family members believe, or is doing harm always unacceptable, even when fascists threaten democracy?
[The New York Times, 15 décembre 2022]

Tiago Rodrigues donne au théâtre son rôle profondément politique.

Avec Catarina et la beauté de tuer des fascistes, nous considérons cet espace comme lieu de réflexion politique, là où une société prend du recul pour réfléchir sur ses tendances.
[Adrien Meignan - Des mots sur l'éphémère mouvement, 29 mars 2021]

Le prénom de Catarina si souvent répété...

dans la pièce passant d’un personnage à l’autre (cinq hommes, trois femmes) évoque le souvenir de l’une des icônes de la gauche portugaise et de la littérature : Catarina Eufénia, jeune travailleuse agricole assassinée par un militaire, en 1954, dans la région de Béja, lors d’une protestation pour demander de meilleurs salaires
[Marie du Crest - La Cause littéraire, 2 décembre 2020]

Ce texte est un feu brûlant aux bûches poétiques.

La révolte de Tiago Rodrigues est notre coup de cœur en cette annus horribilis qu’est 2020. Un cœur qui saigne, qui s’indigne, et lutte pour un monde meilleur. Le théâtre de Rodrigues veut connaître le feu. ». ...Nous vous laissons vous embraser dans le feu de cette pièce passionnante. 
[Dashiell Donello - Les Dits du théâtre / Mediapart, 30 novembre 2020]

Une pièce coup de poing

Il y a des pièces qui résonnent parfaitement avec l’actualité, qui vous saisissent et vous ouvrent une large fenêtre de réflexion sur le monde au sein duquel vous vous trouvez en train de lire. Catarina et la beauté de tuer les fascistes fait partie de celles-là. Une pièce coup de poing qui, au-delà de l’intrigue....
[Sspalesite75 - Sspalesite, 24 novembre 2020]