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Couverture du livre "Liebestod. L'odeur du sang ne me quitte pas des yeux. Juan Belmonte" d'Angélica Liddell

Sélections

  • Date
    Nom
    Nomination Prix Ubu (Italie) 2022 pour meilleur spectacle étranger

Liebestod

L'odeur du sang ne me quitte pas des yeux. Juan Belmonte (suivi de) Le Plaisir des dieux (et de) Un combat qui compte
Texte espagnol (Espagne) traduit par Christilla Vasserot
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Présentation

Plus qu’un art, la tauromachie était pour Juan Belmonte un exercice spirituel, portant les émotions dans un espace infini, dans une éternité. C’est une recherche incessante de la beauté tragique qui est à l’œuvre dans Liebestod, une tentative de communiquer directement avec le sacré, aussi bien dans la pratique du toréro que sur le plateau de Angélica Liddell. « Je cherche l’instant sublime, la transfiguration, l’enthousiasme débordant, l’éclat et la lumière, ce transport lyrique qui a lieu quand on aime. » Liebestod raconte ainsi bien plus qu’une épopée de la tauromachie, le spectacle devient une offrande, « c’est l’œuvre d'une femme amoureuse, et mortelle. C’est aussi une immolation ».

Titre du final de l’opéra Tristan und Isolde créé en 1865 par Richard Wagner, Liebestod signifie littéralement « mort d’amour ». Le compositeur met en musique sa propre réécriture poétique de la légende médiévale celtique. Le mot liebestod se réfère au thème de l’érotisme de la mort ou de « l’amour à mort », invoquant l’idée que la consommation de l’amour du couple se fait dans la mort ou même après celle-ci.

Par la rencontre du toréro andalou Juan Belmonte et de la musique de Richard Wagner, Angélica Liddell donne voix et corps aux origines sacrées de son théâtre. Dans Le Plaisir des dieux et  Un combat qui compte elle évoque son engagement et son esthétique théâtrale liés à cette création.

En scène

Création au 75e Festival d'Avignon du 8 au 14 juillet 2021 à l'Opéra Confluence, dans une mise en scène de l'auteure.
Présenté à L'Usine C (Montréal) du 22 au 24 février 2024.

La presse

L'amour à mort

Un manifeste artistique violemment amoureux où elle est à la fois torera et taureau, Tristan et Yseut, Dieu et diable. Des images et des musiques sublimes, un propos qui secoue et provoque… Angélica Liddell ne fait plus du théâtre, elle est théâtre.
[Philippe Chevilley, Les Échos, juillet 2021]

Tout simplement «torero»

Il s’agit aussi de son œuvre la plus réflexive sur son art, sa pratique, sur sa fin qu’elle suppose imminente...
[Anne Diatkine, Libération, juillet 2021]

Enfin l’œuvre qu’on attendait pour bousculer cette 75e édition du Festival d’Avignon.

Dans son dernier opus, “Liebestod”, l’artiste espagnole Angélica Liddell remonte aux sources de son théâtre dans un rodéo tauromachique avec elle-même…
[Emmanuelle Bouchez, Télérama, juillet 2021]

Angélica Liddell est de retour

Un cri d'amour à la beauté violente....
[Amelie Blaustein Niddam, Toute la Culture, juillet 2021]

L’odeur du sang vient du sens des yeux

L’érotisme de la mort oublie les corps pour toréer : « ce triste coup de corne dont j’ai toujours eu une fervente envie me sauva de bien des coups de cornes. La seule façon de se libérer de la mort est de la désirer »...
[Dashiell Donello, Blog Les Dits du Théâtre, juillet 2021]

Angelica Liddell recherche la confrontation, l’éveil, réfléchit à ses thèmes et nous pousse, violemment, sur sa voie.

Deux heures de performance en forme d’œuvre totale, voilà à quoi ressemble Liebestod d’Angelica Liddell, dans un au-delà du théâtre qui s’approche d’un festival scénique sacré avec au cœur de l’arène une artiste toreador-taureau, victime et bourreau, [...] le tout sous la bénédiction d’Artaud, grand ordonnateur du théâtre de la cruauté.
[Guillaume Delcourt, Wanderer, octobre 2023]

Liebestod, théâtre saignant de la vérité

Lectrice snipper de la dérision et de la mise à nue de la psyché souffrante, l’artiste espagnole trangresse tout code culturel et crache son venin avec le génie de la sincérité.
[Hélène Boucher, Pieuvre, février 2024]

Suite aux représentations de la pièce à L'Usine C de Montréal, presse canadienne :

Un coup de théâtre en chair et en sang

[Catherine Lalonde et Marco Fortier, Le Devoir, février 2024]

Horrible et magnifique

Le spectacle était qualifié de « provocant », « bouleversant » et « inoubliable ». Roxanne Bouchard dit d’ailleurs l’avoir trouvé à la fois « horrible » et « magnifique », lui trouvant de la profondeur derrière son côté choquant.
[Alexandre Vigneault, La Presse, février 2024]

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Écouter

Angélica Liddell était l'invitée d'Arnaud Laporte dans Affaires culturelles le 27 octobre 2021.

80 pages
ISBN 978-2-84681-648-9
Prix : 14.00€
Collection : Domaine étranger
Disponible
Date de parution :
Personnages
Le nombre d'interprètes est libre

A l'affiche

Mise en scène :
Angélica Liddell
Du au

à Wien

Wiener Festwochen