
La Distance
2077. Tandis que l’humanité survit, en proie à la précarité et aux conséquences du réchauffement climatique, une partie de la population s’est exilée sur Mars. Sur Terre, un père s’efforce de maintenir une relation avec sa fille partie pour la planète rouge. La Distance est une miniature perdue dans l’immensité du cosmos. À travers ce scénario dystopique mais probable, Tiago Rodrigues interroge autant les conséquences de nos choix que la possibilité de communiquer entre les générations. L’artiste met face à face deux mondes et imagine leur dialogue en orbite comme une suite d’appels très très très longue distance. Il s’entoure pour l’occasion des comédiens Adama Diop et Alison Dechamps dans un dispositif interplanétaire en rotation, comme deux astres pris dans leur course qui se rapprochent et qui s’éloignent.
Entretien avec Tiago Rodrigues
Entretien réalisé par Marc Blanchet en février 2025 pour le Festival d'Avignon
La Distance raconte la relation entre un père et sa fille, l’un résidant sur la Terre, l’autre sur Mars. Auriez-vous écrit une pièce de science-fiction ?
Il s’agit de science-fiction parce que nous ne pouvons pas inventer une histoire qui se déroule en 2077 sans penser à l’évolution scientifique – et surtout à l’impact du développement technologique sur nos vies. En un sens, cette pièce est autant dystopique que réaliste. J’ai voulu imaginer l’espèce humaine séparée, vivant désormais sur deux planètes. Que se passe-t-il dans l’amour entre un père et sa fille lorsque la distance devient interplanétaire ? Il y a là une forme de métaphore : cette relation aurait pu être interrogée dans un même appartement ou deux lieux différents sur terre. Avec La Distance, je mets en scène un écart de générations, deux visions du monde à travers deux planètes. Que deviennent ces liens quand un voyage d’environ dix-huit mois sépare deux individus ? Quels sont les modes de communication ? Je raconte cette histoire d’un point de vue macroscopique, par la distance, et microscopique, par la relation… Sans oublier qu’aujourd’hui le pouvoir est entre les mains d’une oligarchie numérique. C’est de la science-fiction intime. J’ai approché ce questionnement avec deux comédiens d’exception, Adama Diop et Alison Dechamps. Le texte de La Distance a été pensé, composé, éprouvé, pour eux et avec eux.
À travers une relation à la fois intime et cosmique, La Distance ne joue-t-elle pas entre anticipation et amplification ?
Exactement. Je pointe une lentille puissante pour voir quelque chose de très petit qui se déroule dans cinquante ans. Je ne fais pas la description précise de notre société dans le futur. Je préfère raconter une histoire intime, avec tout ce qu’elle peut avoir de vulnérabilité dans ce contexte. Ce projet d’écriture m’est venu à l’esprit récemment. Il a été sans cesse nourri par ce qui se passe autour de nous chaque jour, si rapidement. Dans l’esprit d’autres œuvres dystopiques, j’ai eu envie de parler de défis proches, qui conditionnent notre avenir collectif. Nous sommes actuellement marqués par des dates, des échéances : 2030, 2050, etc. Nous vivons dans une époque de délais. Lorsque nous entendons parler du réchauffement global, nous savons que tout est chronométré. Nous vivons une époque d’angoisse commune parce que nous pressentons, ou sommes presque sûrs, de ne pas être capables d’affronter les impératifs de la science. Cette dissonance entre un objectif collectif et la réalité des pouvoirs politiques et économiques est un des paradoxes de notre temps. Comment l’expliquera-t-on aux générations futures… Ce sera le symptôme de ce que nous sommes en tant qu’espèce : une profonde contradiction entre notre immense capacité de création et notre sens de la destruction. Dans ce spectacle, 2077 devient une date-témoin après ces dates à respecter. Et s’il s’agit d’un rendez-vous manqué, comment sera-t-il vécu par nous-mêmes et par nos descendants ? La Distance réfléchit à la tâche titanesque qui nous attend pendant les cinquante ans à venir. Mais je la ressens comme quelqu’un qui, après avoir lu une encyclopédie, écrit finalement un sonnet. C’est une amplification par la miniature.
La Distance se déroule dans le futur tout en portant la gravité de nos préoccupations actuelles. Diriez-vous qu’il s’agit d’un documentaire sur l’avenir ?
Ce n’est pas un reportage sur l’avenir. La Distance assume son lyrisme. J’approche quelque chose de très enraciné dans notre imaginaire. Nous sommes tous des « ancêtres de l’avenir », et l’avenir nous montrera comme responsables. Que penseront les générations futures de notre époque en voyant que 1% de la population détenait le pouvoir et l’argent et fut le seul décisionnaire ? Je regarde mes ancêtres portugais du XVIe siècle comme les responsables de l’expansion maritime, de la colonisation, de l’oppression et du système d’esclavage de peuples entiers. Ce n’était certes pas la majorité des Portugais mais il s’agit de mes ancêtres. Peut-être qu’un jour, on ne sera plus capable de coexister sur Terre. Les prochaines générations vont vivre dans des conditions plus difficiles que nous. Jusqu’à présent, malgré les guerres, les épidémies, etc., une espèce d’espoir légitime faisait qu’à chaque époque, les efforts et les sacrifices avaient pour but de permettre à la génération d’après de mieux vivre.
Inventer le futur sur un plateau, n’est-ce pas questionner aussi le pouvoir du théâtre ?
Dès l’instant où nous nous demandons ce que peut le théâtre, nous ouvrons la porte à ce qu’il doit être. Je pense avant tout que le théâtre est, aussi vrai que nous respirons. Personne n’a décidé de la fonction de la respiration ! Le théâtre fait partie de l’aventure humaine, comme le silence ou la capacité d’être touché par le vol d’un oiseau. Sa particularité, c’est qu’une fois la représentation terminée, nous passons rapidement de la poésie à la réalité. Cette forme d’art est en partie politique parce qu’elle dépend d’une assemblée humaine, d’une présence physique, d’une rencontre, de l’être-ensemble, des relations entre les individus et la cité. Le théâtre ouvre la porte au débat, au dialogue… parce qu’il y a quelqu’un à nos côtés. Quand nous terminons un livre qui nous a bouleversés, nous restons seuls, silencieux, face au livre. Avec le théâtre, nous sommes immédiatement en mouvement, dans la rue, avec les autres. Comme si nous avions tous des points d’interrogation sur le dos et marchions, aidant l’autre à côté de nous à marcher avec son propre point d’interrogation.
Pour matérialiser cette relation filiale liée aux planètes, vous avez choisi un dispositif scénographique…
Parler d’une relation interplanétaire, à travers laquelle nous ressentons l’éloignement et l’absence, demande à rendre sensible l’ellipse des planètes, leur mouvement, leur circularité. La présence sur scène d’un dispositif précis, en l’occurrence une tournette, un plateau rond qui tourne sur lui-même, permet d’avoir deux mondes visibles à la fois, la Terre et Mars, avec un comédien de chaque côté de la tournette. Cette scénographie exprime leur solitude : dès l’instant où le personnage est de dos, qu’il ne voit pas ou plus l’autre, il peut toutefois continuer à communiquer. Nous éprouvons alors cet état de séparation et de solitude. De même, nous pouvons voir dans le même espace, juste un instant, les deux comédiens tandis qu’ils tournent ! La vitesse de la tournette crée la possibilité d’une métrique dans l’écriture, d’un rythme dans la parole, et donc de la « quantité de mots » qui sera alors dite à ce moment-là ! Cela permet d’explorer le décalage du temps de communication entre la Terre et Mars comme de créer une forme théâtrale.
Pour questionner la relation père-fille, vous avez choisi respectivement Adama Diop et Alison Dechamps…
Écrire et monter une telle pièce peut nous plonger dans une certaine anxiété. Mais le faire avec un comédien comme Adama Diop n’en est pas moins un rêve ! J’ai eu l’opportunité de travailler avec lui pour la première fois en 2021 dans La Cerisaie de Tchekhov, jouée dans la Cour d’honneur du Festival d’Avignon. C’est un comédien que je suis depuis longtemps et que j’admire. J’ai développé avec lui un lien d’amitié et une grande complicité artistique. À l’aube de tout travail théâtral, il faut une rencontre avec des comédiens et une équipe artistique. Écrire pour quelqu’un, c’est toujours écrire avec quelqu’un. Je n’écris jamais avant d’avoir fait la distribution d’une pièce, et rarement avant le début des répétitions – même si je peux avoir en tête des structures, des idées. J’écris le matin pour la répétition de l’après-midi. L’écriture est le résultat d’un débat dans mon cerveau comme dans le corps et l’esprit des comédiens. Adama Diop et moi-même partageons beaucoup de préoccupations, dont une inquiétude pour l’avenir. Également le rapport à la distance : nous sommes tous les deux des « non-Français », qui travaillent en France et n’habitent plus leur pays natal. Nous avons des enfants et sommes désireux de transmettre aux nouvelles générations. Adama Diop vient d’ouvrir l’École nationale d’acteurs et d’actrices à Dakar. De mon côté, j’ai beaucoup enseigné et suis très attentif aux jeunes artistes. Dans ce cadre, j’ai rencontré Alison Dechamps, jeune comédienne récemment sortie de l’école du Théâtre national de Bretagne, à Rennes. La pièce doit beaucoup aux idées d’Adama et d’Alison, au fait que ces idées sont traversées par leur présence.
Source : Festival d'Avignon
Podcasts
Médiapartpar Joseph ConfavreuxL’esprit critique « théâtre » : trois pièces sur le manque
Cette distance de la Terre à Mars est représentée au théâtre par une scène ronde et tournante, sur laquelle les deux acteurs se tournent le dos, séparés par un tronc, des branches, des feuillages et des rochers.
France interpar Le Masque et la plumeUn père et sa fille dans "La Distance" de Tiago Rodrigues
Le plateau est un disque rouge – ocre. Il y a des arbres morts, un rocher, quelques accessoires et un homme d’abord seul. Nous sommes en 2077 et la terre s’effondre peu à peu.
RfIpar Sur le pont des artsTiago Rodrigues réduit «La distance» entre Avignon et Mars pour parler d'urgence climatique
Peut-on continuer à vivre ici ensemble comme si de rien n’était ? Comme si les bouleversements du climat, la raréfaction des ressources ou les guerres ne nous atteignaient pas ?
France culturepar Les Midis de CultureLes mots qui relient avec Tiago Rodrigues et Leïla Slimani
Deux œuvres interrogent notre rapport à la langue et à la communication : "La Distance" de Tiago Rodrigues, et "Assaut contre la Frontière" de Leïla Slimani
Critiques
Les Inrockspar Igor Hansen-LøveNotre coup de cœur pour “La Distance”, pièce épistolaire drapée dans la SF
Le metteur en scène portugais, qui fait dialoguer une jeune femme partie sur Mars et son père resté sur Terre, signe l’une de ses créations les plus délicates et abouties.
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France interpar Le Masque et la plumeUn père et sa fille dans "La Distance"
Le plateau est un disque rouge–ocre. Il y a des arbres morts, un rocher, quelques accessoires et un homme d’abord seul. Nous sommes en 2077 et la terre s’effondre peu à peu.
Un fauteuil pour l'orchestrepar Emmanuelle SaulnierCe que l’on retient principalement en sortant de La distance c’est un duo.
Ici ce sont Alison Dechamps et Adama Diop qui crèvent non pas l’écran, mais le quatrième mur.
Recommandation :ff
Nouvel Obspar Nedjma Van EgmondAvec une fable vertigineuse, Tiago Rodrigues abolit la distance
Le spectacle « La Distance » nous projette en 2077. Un père, resté sur terre, et sa fille, envoyée sur Mars, communiquent par messages. Une dystopie déchirante qui mêle intime et politique.
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Le Suricatepar Adrien CambronLa distance : ma fille, ma bataille
La pièce de Tiago Rodrigues tape fort, dès l’entame. L’homme nous parle d’une époque future, incertaine, où les restes d’humanité se composent surtout d’un tourne disque et d’une pauvre tasse.
Recommandation :☆☆☆☆
Les Inrockspar Igor Hansen-LøveOn ne peut qu’être admiratif du travail
Le talent d’Adama Diop, élégant et juste, n’est pas une surprise. Celui de la jeune Alison Dechamps est une révélation, pour sa profondeur de jeu, sa présence et son intensité.
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Théâtral magazinepar Hélène ChevrierLa distance qui nous bouleverse
La promesse du nouveau monde s’accompagne de l’abandon par les colons de leur mémoire personnelle grâce à la prise d'un cocktail chimique pendant une année.
Le Soirpar Jean-Marie WynantsLes peurs d’un père, les choix d’une fille
Le directeur du Festival est aussi et surtout un formidable auteur et metteur en scène qui livre ici un bouleversant dialogue à distance entre un père et sa fille.
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L'Œil d'Olivierpar Mathis GrososAvec La Distance, Tiago Rodrigues se hisse au firmament
Le directeur du Festival d'Avignon signe un texte étourdissant de maîtrise. Un récit de science fiction dont la portée s'avère universelle.
Artistik rezopar Hélène KuttnerTiago Rodrigues signe un puissant face à face entre un père et sa fille
Dans une dystopie que l’on pourrait qualifier de réaliste, le patron du Festival d’Avignon fait dialoguer un père, sur Terre en 2077, et sa fille partie sur Mars pour oublier la mémoire des Terriens.
Balaganpar Jean-Pierre ThibaudatTiago Rodrigues tient la distance
Ici, un père terrien , là-bas ; sa fille. Un dialogue tendu fait de messages à distance
Libérationpar Anne Diatkine«La Distance», la planète père de Tiago Rodrigues
Une création qui explore les relations entre un homme et sa fille adulte dans un futur proche. Sur une terre détruite, la science-fiction devient un écran fécond pour explorer la mémoire et l’intimité familiale. Fantastique.
Recommandation :On adore(abonnés)
La Terrassepar Agnès Santi« La Distance », touchante exploration d’une relation filiale qui interroge notre avenir commun
La Distance, touchante exploration d’une relation entre un père et sa fille, admirablement interprétés par Adama Diop et Alison Deschamps.
Culturefirstpar Waheb LekhalLa fuite sur Mars et l'oubli pour échapper à l'effondrement de la Terre
Au Festival d'Avignon, La Distance de Tiago Rodrigues est l'histoire bouleversante de la séparation entre un père et sa fille qui accepte de perdre sa mémoire pour échapper à la destruction de la planète.
Entrevuepar Alice LeroyUn face-à-face bouleversant entre Terre et Mars
Au Festival d’Avignon 2025, Tiago Rodrigues signe une fiction d’anticipation poignante entre un père resté sur Terre et sa fille installée sur Mars. Une pièce sensible sur la mémoire, l’héritage et l’urgence écologique.
Io Gazettepar Pierre LesquelenJe ne jouerai pas dans les ruines
« La Distance » confirme le déplacement de Tiago Rodrigues vers une théâtralité plus situationnelle et fictionnelle en puissance dans ce mélodrame futuriste pour père et fille, plein d’idées et d’intensité.
RfIpar Siegfried Forster«La Distance», le «marswalk» de Tiago Rodrigues
La pièce extraordinairement réussie de Tiago Rodrigues raconte l’histoire d’une fille qui a laissé à son père le message qu’elle est partie vivre sur Mars.
Webtheatrepar Véronique HotteLes effets délétères du non-respect de la planète et la sauvegarde des sentiments.
En 2077, alors que l’humanité survit, en proie à la précarité et aux conséquences du réchauffement climatique, certains s’exilent sur Mars. Sur Terre, un père veut sauver le lien avec sa fille exilée sur la planète rouge.
Recommandation :W W W
L'Humanitépar Marie-José Sirach« La Distance », le voyage dans l'espace de Tiago Rodrigues
Tiago Rodrigues s’aventure dans le futur proche. Où il est question des menaces d’extinction de la Terre, de la planète rouge comme dernier refuge à travers un dialogue père-fille sous tension.
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Le Mondepar Joëlle GayotDans « La Distance », l’intensité du deuil d’un père dans un spectacle qui ne tourne pas en rond
Tiago Rodrigues présente un spectacle intense et subjuguant, qui affole les rétines du public d’Avignon grâce à un plateau giratoire et un propos vertigineux.
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Les Échospar Philippe ChevilleyLa belle fable interplanétaire de Tiago Rodrigues
Le directeur du Festival d'Avignon imagine la communication longue « distance » d'un père et de sa fille en 2077.
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Cult. newspar Amélie Blaustein-Niddam« La Distance », le message d’amour inconditionnel de Tiago Rodrigues
Le directeur du Festival d’Avignon remet sa casquette de metteur en scène pour nous emmener en voyage, quelque part entre la Terre et Mars. Il fait tourner ce qui fait tourner le monde depuis qu’il est monde : l’impossibilité, pour les pères, de laisser leur fille quitter la maison.
La Librepar Guy DuplatLes silences coupables des pères
Un trio de grands noms au Festival d'Avignon : Tiago Rodrigues, Thomas Ostermeier et ATDK.
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Téléramapar Fabienne Pascaud“La Distance”, de Tiago Rodrigues, un subtil face-à-face d’anticipation
2077 : resté sur Terre, un père dialogue avec sa fille partie sur Mars. À travers leur échange, une réflexion puissante sur l’amour filial et sur l’évolution de notre société actuelle.
Recommandation :TTT(abonnés)
Scenewebpar Nadja PobelTiago Rodrigues manque de souffle sur « La Distance »
En mettant aux prises une fille partie vivre sur Mars et son père désespéré resté sur Terre en 2077, Tiago Rodrigues s’immisce dans la science-fiction avec une logorrhée qui alourdit son propos et dans un décor qui donne plus le tournis qu’il ne permet de respirer.
France Infopar Mohamed BerkaniTiago Rodrigues enthousiasme avec "La Distance", une dystopie intimiste et résolument politique
L'actuel directeur du festival et metteur en scène portugais revient avec une histoire bouleversante de l'amour entre un père et sa fille, sur fond de questionnements idéologiques.
Téléramapar Kilian OrainAdama Diop : “La question de la transmission est au cœur de la pièce”
Une pièce sur la relation à distance, en 2077, entre un père resté sur Terre et sa fille exilée sur Mars. Y est exploré un thème qui leur est cher : la transmission. Entretien.
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Le Mondepar Joëlle GayotAlison Dechamps, le verbe dans la peau
La jeune comédienne s’apprête à sauter dans le grand bain festivalier avec « La Distance », une pièce écrite et mise en scène par Tiago Rodrigues.
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La Terrassepar Agnès SantiEnsemble au Festival d’Avignon, rencontre avec Tiago Rodrigues
Tiago Rodrigues crée cette année La Distance, dialogue interplanétaire entre un père et sa fille, alors que la Terre s’abîme.
Calendrier des représentations
Teatro Stabile di Napoli | Naples
La Comédie de Clermont-Ferrand | Clermont-Ferrand
Théâtre Vidy-Lausanne | Lausanne
MC2: | Grenoble
L'Équinoxe | Châteauroux
Centro Dramático Nacional | Madrid
Teatre Lliure | Barcelone
Le Bateau Feu | Dunkerque
Le Volcan | Le Havre
Onassis Stegi | Athènes
Piccolo Teatro di Milano | Milan
Théâtre de Grasse | Grasse
Théâtre de l'Olivier | Istres
Le Bois de l'Aune | Aix-en-Provence
Archives des représentations
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Plodiv Drama Theatre
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Plovdiv
17 sept. > 18 sept. 2025
-
Festival d'Avignon
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Avignon
07 juil. > 26 juil. 2025
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Maillon
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Strasbourg
17 oct. 2025
-
Malakoff scène nationale
|
Malakoff
05 oct. 2025
-
Divadlo International Theatre Festival
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Pilsen
11 sept. 2025
-
deSingel
|
Anvers
11 oct. 2025