

Fantômes
Entre présent et passé, légèreté et pesanteur, la pièce, illuminée par la qualité de présence de deux grands acteurs, bouscule les lignes de démarcation entre enfance et vieillissement, solitude et attachements. Hugues se retourne sur son existence et dialogue avec son ami Laurent. Ils se connaissent depuis toujours et pèsent leurs silences autant que leurs paroles. Ils sont réunis autour des photos du passé, celles d’Hugues, et celles où figure sa mère disparue, « la déesse », d’une beauté magnétique, provoquent en lui une brûlure. Une écriture poignante, délicate, du grand auteur Philippe Minyana où les mots déferlent non sans ironie. Une histoire d’amitié qui nous touche au coeur et nous renvoie à nos propres fantômes.
Critiques
- Le Tempspar Alexandre Demidoff
A Paris, le magnétique Hugues Quester célèbre les ombres d'une enfance française
Toujours déchirant, le grand comédien français se glisse dans «Fantômes», pièce où tout chuchote de Philippe Minyana, au Théâtre de la Ville.
(abonnés) - Théâtre du blogpar Christine Friedel
Ces Fantômes ont émergé à trois
Le texte de Philippe Minyana, Laurent Charpentier qui le met en scène et Hugues Quester qui brûle de le jouer.
- Scenewebpar Anaïs Heluin
De trop précieux « Fantômes »
Grand connaisseur de l’écriture de Philippe Minyana pour l’avoir beaucoup arpentée, Laurent Charpentier y revient avec Fantômes. Il s’y met en scène avec Hugues Quester, en appuyant trop sur la part poétique et artificielle de l’écriture pour en faire apparaître aussi la dimension très concrète. L’allure précieuse de cette traversée de la mémoire familiale fait obstacle à sa profondeur.
- Un fauteuil pour l'orchestrepar Sylvie Boursier
Vies minuscules
On commence par la fin avec le cri d’Hugues (Quester), un cri de bête, une déflagration « ta mère est crevée ». Crevée !!! Comme s’il s’agissait d’un animal ou d’un végétal, on dit « la glycine est crevée… ». Mais une mère, suicidée en plus ?
Recommandation :ff - La Terrassepar Manuel Piolat Soleymat
Deux amis et des vieilles photos
Dans la petite salle du nouveau Théâtre Sarah Bernhardt, baptisée La Coupole, Laurent Charpentier met en scène Fantômes, de Philippe Minyana. Il est également l’interprète, aux côtés d’Hugues Quester, de ce texte sur la survivance et la réminiscence de certaines voix, de certaines existences.