Au Poche, Mathieu Bertholet s’empare du «Pays lointain», l’ultime texte d’un auteur magnifique, mort du sida en 1995. Joué à toute allure par cinq forçats des planches, le spectacle s’épuise.

Le directeur de la scène en Vieille Ville annexe « Le Pays lointain » de Jean-Luc Lagarce : éreintante pour ses troupes, l’offensive met K.-O. son public. Redoutable.

Sans doute, ce pays lointain est bien aussi ce terrain vague où errent des êtres indéterminés aussi également présents, si ce n’est vivants, aussi importants, qu’ils soient donnés ou choisis, malgré ou en raison de liens du sang

Clément Hervieu-Léger a eu le cran de mettre en scène “Le Pays Lointain” dans son intégralité. Pour un résultat mitigé. 

Dans cette œuvre testamentaire, le dramaturge convoquait tous ceux qui avaient compté pour lui. Un chaos débordant d’énergie à retrouver au Théâtre de l’Odéon.

Il n'y a qu'en "Pays Lointain" qu'on peut réunir tous ses proches. Jean-Luc Lagarce revisité sur la scène de l'Odéon au travers d'un texte essentiel du théâtre contemporain, mais dont la mise en scène peine à transmettre toute la force d'émotion.

Dans Juste la fin du monde, Louis revient dans sa famille après des années d'absence dans l'intention de révéler aux siens qu'il est atteint du sida et (...) Cinq ans plus tard, l’année de sa mort, ou à peu près comme il le dirait, Jean-Luc Lagarce écrit Le Pays lointain.

La notoriété de Jean-Luc Lagarce, metteur en scène et dramaturge, mort prématurément du SIDA à l’âge de 38 ans en 1995, n’a cessé d’augmenter depuis sa disparition.

Une fresque de vie crépusculaire où dans une infinie délicatesse les morts se mêlent au vivant.