Taire

(Mon Antigone)
Taire
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Taire

Tamara Al Saadi

Tamara Al Saadi écrit et met en scène une variation autour de la figure d’Antigone, cette icône littéraire de la résistance qui a traversé les siècles et donné lieu à de nombreuses adaptations.

Fille d’Œdipe et de Jocaste, la jeune Antigone défie les lois du roi Créon qui interdisent d’enterrer le corps de son frère Polynice désigné comme ennemi de la cité. Antigone brave l’injustice, désobéit à son roi et enterre son frère. Elle en mourra. Avec Taire, Tamara Al Saadi interroge les visions d’une adolescence accablée par le monde qui l’entoure, qui ne parvient plus à penser son avenir. À la croisée de la recherche en sciences sociales et du théâtre, le travail de l’autrice et metteuse en scène s’est nourri en amont de rencontres et d’ateliers avec des jeunes en milieu hospitalier et lieux de soins. Au cœur d’une actualité traversée par des problématiques environnementales, géopolitiques, sociales et caractérisée par une anxiété croissante chez les adolescents, comment ces derniers perçoivent-ils cette figure féminine qui se dresse face à l’autorité paternelle et politique ? Comment ce mythe résonne-t-il alors que le monde contemporain plonge les plus jeunes dans un état de sidération ? Quel regard portent-ils sur leur propre impuissance, leur nécessité de crier une révolte impossible ?

Note d’intention

Tamara Al Saadi poursuit son exploration du mythe d’Antigone. Avec Taire, réécriture d’Antigone, elle souhaite mettre en miroir deux adolescentes, prostrées face au monde qu’on a construit autour d’elles. L’une prend corps dans un contexte mythologique, l’autre évolue dans notre société, marquée par son parcours d’enfant, placée par l’Aide Sociale à l’Enfance.

Du latin infans, « enfant » signifie « celui qui ne parle pas ». S’interrogeant sur la question du silence des enfants, de l’idée que leurs voix sont souvent confisquées par les adultes, Tamara Al Saadi cherche à visibiliser les endroits de capture de l’innocence. Elle souhaite mettre en regard Antigone et une jeunesse invisibilisée - presque aux antipodes de cette icône connue de tous et toutes - mais de qui elle partage l’impuissance et la quête de sens.

Comment résonne le mythe d’Antigone alors que le monde contemporain plonge les plus jeunes dans un état de sidération ? Quel regard portent ces derniers sur leur propre impuissance, sur leur nécessité de crier une révolte impossible ? Antigone, une jeune femme se dresse face à l’institution : elle n’aura pas gain de cause mais se tiendra debout malgré tout. Face à l’impasse, comment réagir ? Choisissons-nous d’y aller en dépit de tout, est-ce que cela a encore du sens ? Entre le désespoir et la résistance, qu’est-ce que le choix d’Antigone raconte de nous, de la société à laquelle nous appartenons ? Que nous reste-t-il de nos souvenirs d’enfance ?

Cette réécriture d’Antigone naîtra dans le contexte des Sept contre Thèbes d’Eschyle et des différentes versions du mythe. Elle se nourrira du travail réalisé avec Gone dans le cadre du projet « Adolescence et Territoire(s) » en 2022-2023 ainsi que de recherches et d’entretiens auprès d’enfants placés ou de personnes qui l’ont été, de professionnels de l’Aide Sociale à l’Enfance et de jeunes en milieu hospitalier. Taire cherche à ouvrir un dialogue, à mettre en commun les expériences et à interroger leurs représentations. Comme dans ses précédentes créations, Tamara Al Saadi accordera une grande importance à la direction des acteurs et actrices, à la présence de leurs corps au plateau, à la construction d’un geste choral, à une scénographie épurée, à l’intrication des langues, de la musique et des sons.

Entretien avec Tamara Al Saadi

Propos receuillis par Olivia Burton, janvier 2025


Pourquoi vous êtes-vous intéressée à Antigone ?

J’ai rencontré le personnage d’Antigone à l’adolescence. À cette époque-là, cette figure me parlait beaucoup, j’avais la sensation de comprendre cette jeune fille. Plus tard, en la considérant avec mes yeux d’adulte, elle m’a intéressée autrement : je voyais en elle une adolescente issue d’une famille très dysfonctionnelle, dans un environnement très violent, confrontée à son impuissance et n’ayant pas d’autre choix que celui de sa propre mort, pour aimer comme elle le souhaitait. Antigone étant une adolescente, elle me semblait pouvoir bien parler à ce public de jeunes gens qui est mon moteur d’écriture et auquel je m’adresse toujours. À travers elle, j’avais envie de raconter l’adolescence d’aujourd’hui et ce à quoi elle était confrontée.

Quelle a été la genèse de l’écriture ?

Ce fut un long chemin. La pièce a d’abord été nourrie par le programme « Adolescence et Territoire(s) » porté par l’Odéon - Théâtre de l’Europe, le T2G - Théâtre de Gennevilliers et l’Espace 1789 - scène conventionnée d’intérêt national – art et création – pour la danse de Saint-Ouen, qui consiste à monter un spectacle pendant une année avec des adolescents issus des territoires proches de ces théâtres, et à le présenter en fin de parcours dans les trois lieux. J’ai pu ainsi choisir dix-sept adolescents et travailler avec eux sur la figure d’Antigone : voyaient-ils en elle la même chose que moi à leur âge ? Comment notre époque actuelle affectait leur appréhension du personnage ? Nous nous sommes appuyés sur plusieurs versions de l’histoire auxquelles ils ont proposé des fins alternatives.
Je devais poursuivre ce travail dans différents territoires souvent marqués par de la ségrégation urbaine en Seine-Saint-Denis, dans les
quartiers Nord de Marseille, en région Bourgogne mais aussi, en Palestine, notamment à Gaza et à Ramallah. Le 7 octobre a tout annulé. J’ai voulu arrêter le projet. J’étais tellement interdite, après les massacres commis par le Hamas, le génocide à l’encontre des civils palestiniens
et la violence coloniale israélienne, que je ne savais plus comment appréhender les choses. J’ai réalisé que j’avais déjà éprouvé cette  détresse très profonde et cette incapacité à comprendre l’absurde autour de moi, généré par des adultes, à l’époque de ma propre adolescence.

Quelle a été cette expérience personnelle décisive ?

Je suis née à Bagdad pendant la guerre Iran-Irak. Je suis arrivée ici à 5 ans, pendant la première guerre du Golfe. J’ai grandi avec un pied à Paris et une part de moi en Irak. Lors de l’invasion américaine en 2003 j’avais 16 ans. Le pays a été rasé et plongé dans le chaos, avec
des conséquences dont on paie encore le prix aujourd’hui. Assister à un effondrement en direct me faisait énormément de mal. Je ne savais pas comment aider et je me sentais très seule. Les massacres commis par le Hamas et le génocide à Gaza ont fait remonter ce désarroi d’adolescente. J’ai eu alors envie de rencontrer des jeunes gens en détresse, en France aujourd’hui. On observe en effet une montée de la dépression dans la jeunesse, avec par exemple un accroissement du taux de suicide chez les jeunes filles entre 10 et 18 ans de 62% ces quatre dernières années. J’ai donc proposé des ateliers théâtre autour d’Antigone dans des services de pédopsychiatrie. J’ai aussi découvert la réalité des enfants placés à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Ils sont 400 000 en France, avec un niveau d’invisibilisation et de maltraitance innommable. J’ai fait une enquête de terrain en rencontrant des enfants placés, des adultes qui sont passés par là et des éducateurs spécialisés, avec les outils de la recherche en sciences sociales. J’ai ainsi fait le lien entre ces deux jeunesses invisibilisées : celle qui est en train d’être exterminée en Palestine et celle, ici, réduite à survivre. Sans oublier que 90% des enfants placés sont des enfants racisés. Tout d’un coup, le sens du projet s’est éclairci. Forte de ces réalités, j’ai réécrit l’histoire d’Antigone en la mettant en miroir face au parcours d’une enfant placée à l’ASE.

Quel regard les adolescents que vous avez rencontrés portent-ils sur Antigone ?

Alors qu’à 14 ans, je trouvais très fort et très évident qu’elle choisisse de mourir, les adolescents rencontrés, s’ils comprenaient qu’elle veuille
enterrer son frère, n’étaient pas d’accord avec ce choix suicidaire.
Pourquoi ne partait-elle pas avec son amoureux ? Pourquoi ne créait-elle pas une communauté autogérée ? Puisque le peuple était de son côté, pourquoi ne lançait-elle pas un appel à la révolution ? Ils souhaitaient d’elle un acte qui aurait des conséquences plus importantes que sa mort.
Ces ateliers mêlaient des enfants venant de territoires dépendants des trois théâtres partenaires, donc des classes populaires et des classes
bourgeoises, avec des écarts énormes de culture mais aussi beaucoup de préoccupations communes. Même s’ils n’en sont pas victimes aussi
directement les uns que les autres, ils ont tous une clairvoyance très poignante sur la violence du monde qui s’organise autour d’eux, mais
aussi de l’énergie et la foi dans le fait que les choses sont encore à faire.
Même dans les services hospitaliers, et chez les enfants de l’ASE, malgré des parcours d’une violence inouïe, je n’ai pas trouvé de défaitisme.

Comment mettre en scène ce tandem d’héroïnes féminines, l’une mythologique, l’autre inscrite dans notre monde contemporain ?

J’ai traité Antigone comme un conte dystopique, y compris dans l’esthétique avec des marqueurs du fantastique, tandis qu’Eden est
vraiment ancrée dans le réel, elle est faite d’histoires et de vécu documenté. Antigone est mutique alors qu’Eden parle. Les deux histoires sont tressées et se font écho de multiples façons dans un jeu de miroir permanent. En dehors des comédiennes interprétant Antigone et Eden,
tous les interprètes passent d’un rôle à l’autre, d’une histoire à l’autre.
C’est pour eux une vraie performance physique.
J’ai écrit avec des images très concrètes en tête si bien que pour la première fois, je n’ai pas fait appel à un ou une scénographe qui aurait été, sur un tel projet, un simple exécutant. Nous avons créé ce décor avec ma régisseuse générale, un décor mobile et neutre, un espace de
projection qu’il s’agit de faire danser de façon à ce qu’il se réinvente en permanence. Tout le travail consiste à faire advenir la légèreté dans le
mouvement.
Même si je me saisis de questions politiques et sociales, j’aime le théâtre qui convoque les imaginaires par la suggestion, sans être didactique,
sans tomber dans la leçon de morale que je déteste vivre en tant que spectatrice. J’adore rendre le spectateur actif dans ce qu’il peut voir
à partir des éléments que je lui propose. Plus on laisse la personne se projeter, plus elle a la place de convoquer son intimité.

Un mot sur le titre ?

Il est là depuis le début, sans doute lié à mon propre rapport au silence dans l’adolescence. En cours de route j’ai découvert l’étymologie du mot
enfant, infans en latin qui signifie celui qui ne parle pas. C’est bien l’idée de la confiscation de la parole des enfants, et de leur avenir, par les
adultes, qui est au cœur de la pièce.

Podcasts

  • RfI
    par Pascal Paradou

    Destins croisées d'Antigone et de Eden, figure de l'enfance volée

    Dans Taire, l’autrice franco-iraquienne met en miroir deux jeunesses qui s’observent.

  • France culture
    par Matins d'été

    Tamara Al Saadi, metteuse en scène, présente "Taire" à Avignon

    "Taire", une réécriture du mythe d’Antigone. Dans cette pièce, la metteuse en scène suit le parcours de deux personnages principaux, l'un antique, l'autre contemporain, qui vont se répondre à travers les âges.

  • Revue Esprit
    par Rémi Baille

    Antigone et les silences de l’adolescence

    Tamara Al Saadi explore la résonance contemporaine du mythe d’Antigone, en entrelaçant son destin tragique à celui d’Eden, une jeune fille placée à l’Aide sociale à l’enfance.

Critiques

  • La Provence
    par Marie-Eve Barbier

    "Taire" de Tamara Al Saadi ou l’art de s’indigner

    La pièce fait dialoguer une adolescente d’aujourd’hui, Eden, enfant de la Ddass ballottée de famille d’accueil en famille d’accueil, de foyer en foyer, avec l’Antigone grecque d’Eschyle

  • Cult. news
    par Amélie Blaustein-Niddam

    « Taire », le contre-sens de Tamara Al Saadi

    Dans Taire, Tamara Al Saadi tente de mettre en miroir deux histoires, qui, dans le fond, n’ont rien à voir l’une avec l’autre : celle d’Eden, une jeune femme abandonnée par l’Aide sociale à l’enfance, et celle, tragique, d’Antigone, morte emmurée vivante pour avoir défié la loi.

  • La Provence
    par Marie-Eve Barbier

    "Taire" de Tamara Al Saadi ou l’art de s’indigner

    L’auteure et metteuse en scène associée au théâtre de La Criée s’inspire du mythe d’Antigone pour dénoncer les maltraitances subies par les enfants placés en foyer. Un uppercut.

    (abonnés)
  • Télérama
    par Emmanuelle Bouchez

    Avec “Taire” : écrire pour approcher la vérité

    Pour la metteuse en scène franco-irakienne, le théâtre est une autre voie d’appréhension du monde, sensible et ouverte.

    (abonnés)
  • Les Inrocks
    par Fabienne Arvers

    Tamara Al Saadi transforme la souffrance d’une jeunesse démunie en tragédie grecque

    L’artiste d’origine irakienne trouve ici les mots justes pour témoigner des drams vécues par les jeunes placé·es par l’Aide sociale à l’enfance.

    (abonnés)
  • Baz'art
    par jsvnt

    Tamara Al Saadi rend la voix aux enfants sacrifiés

    Un dédale de rouge et de couleurs de sepctacteur.rices contraste avec la lourdeur du rideau, noir et rigide, qui semble se fondre d’instinct en forteresse antique.

  • Un fauteuil pour l'orchestre
    par Emmanuelle Saulnier

    Tamara Al Saadi a le don de l’écoute et de faire écouter

    Elle donne à entendre à la fois le silence qui s’impose à l’héroïne grecque (émouvante Mayya Sanbar) et à son double contemporain Eden (palpitante Chloé Monteiro), une jeune fille placée à l’aide sociale à l’enfance, la fameuse ASE

  • Les Inrocks
    par Fabienne Arvers

    “Taire” de Tamara Al Saadi : portrait croisé de deux adolescentes en souffrance

    Tamara Al Saadi trouve les mots justes pour évoquer la souffrance d’Antigone et celle de la jeunesse placée par l’Aide sociale à l’enfance.

    Recommandation :
    Choix de la rédaction
    (abonnés)
  • Sceneweb
    par Marie Plantin

    « Taire » : Antigone et son double

    Tamara Al Saadi tresse la figure d’Antigone avec celle d’une jeune fille d’aujourd’hui prise en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Deux destins ballottés et malmenés, à l’héritage lourd, racontés dans une fresque chorale et musicale qui prend aux tripes. 

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    A voir
  • Webtheatre
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    Taire est une réécriture contemporaine d’Antigone, le miroir scénique de deux ados prostrées d’hier et d’aujourd’hui face au chaos du monde.

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  • France culture

    Un spectacle ambitieux qui tente de réactualiser le mythe d'Antigone

    Les critiques discutent de "Taire" de Tamara Al Saadi, une variation autour du mythe d'Antigone qui prend la forme d'un conte dystopique.

  • L’Orient-Le Jour
    par Muriel Maalouf

    Tamara el-Saadi met Antigone face à l’enfance sacrifiée dans le monde

    La metteuse en scène irakienne crie sa colère – « On me fait porter la culpabilité d’une histoire qui n’est pas la mienne » – dans une pièce qui tourne en France.

  • Télérama
    par Emmanuelle Bouchez

    “Taire” de Tamara Al Saadi : la figure d’Antigone revisitée avec brio

    Une tragédie grecque et, en miroir, le drame d’une enfant d’aujourd’hui, ballottée entre familles d’accueil…

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    TTT
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  • Libération

    «Taire», ados au mur

    La metteuse en scène Tamara Al Saadi met en regard l’histoire vraie d’une enfant de l’ASE séparée de sa famille d’accueil et le drame d’Antigone dans une pièce ambitieuse au texte pourtant cousu de fil blanc.

    (abonnés)
  • Snobinart
    par Peter Avondo

    « TAIRE » de Tamara Al Saadi, aux enfants d’hier et d’aujourd’hui

    Dans TAIRE, elle met en scène deux destins parallèles, ceux d’Eden et Antigone, deux adolescentes que les siècles séparent, pourtant broyées par un même système qui veut tout leur imposer.

  • Le Monde
    par Fabienne Darge

    Tamara Al Saadi entrecroise les fils d’Antigone et d’une jeunesse actuelle fracassée

    L’autrice et metteuse en scène franco-irakienne présente, au Théâtre de La Criée, à Marseille, sa pièce où deux héroïnes expriment de manière différente une même révolte.

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    A ne pas manquer
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  • Hotello
    par Véronique Hotte

    Taire est une réécriture contemporaine d’Antigone, le miroir scénique de deux ados prostrées d’hier et d’aujourd’hui face au chaos du monde.

    Antigone appartient à un contexte mythologique, Eden évolue au présent, blessée par son parcours d’enfant placée par l’Aide Sociale à l’Enfance. L’auteure, metteuse en scène et scénographe Tamara Al Saadi articule les sciences sociales à ses créations théâtrales, s’arrêtant particulièrement sur la jeunesse actuelle

  • L'Œil d'Olivier
    par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore

    Taire de Tamara Al Saadi ou l’enfance sacrifiée sur l’autel de lois arbitraires

    L’autrice et metteuse en scène met en parallèle les destins croisés d’Antigone et d’une jeune fille confiée à l’Aide sociale à l’enfance. L’une garde le silence, l’autre hurle sa rage face à un monde d’adultes qui refusent catégoriquement d’écouter leurs souffrances. 

  • Webtheatre
    par Véronique Hotte

    Savoir entendre les plus jeunes et les plus démunis.

    Antigone appartient à un contexte mythologique, Eden évolue au présent, blessée par son parcours d’enfant placée par l’Aide Sociale à l’Enfance. L’auteure, metteuse en scène et scénographe Tamara Al Saadi articule les sciences sociales à ses créations théâtrales,

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  • La Terrasse
    par Eric Demey

    « Taire » de Tamara Al Saadi spectacle grand format qui s’empare sans peur du mythe d’Antigone

    Tamara Al  Saadi grandit encore mais reste en enfance. Avec Taire, elle signe un spectacle grand format qui s’empare sans peur du mythe d’Antigone pour un appel à ne pas oublier l’enfant intérieur.

  • L'Œil d'Olivier
    par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore

    Tamara Al Saadi : « Antigone est une adolescente face à un monde qu’elle ne comprend pas »

    Au Théâtre Dijon Bourgogne, où elle présente en avant-première sa dernière création, avant d’investir La Criée à Marseille, l’autrice et metteuse en scène a levé le voile, le temps d’une après-midi, sur les coulisses des ultimes répétitions. 

  • La Terrasse
    par Manuel Piolat Soleymat

    « Taire » réécriture du mythe d’Antigone par Tamara Al Saadi

    Réécriture du mythe d’Antigone, la dernière création de Tamara Al Saadi* croise le destin de la fille d’Œdipe et celui d’Eden, une adolescente d’aujourd’hui confiée à l’aide sociale à l’enfance.

Calendrier des représentations

Théâtre du Fil de l'Eau | Pantin

mar.02déc. 2025

TnBA | Bordeaux

mer.25févr. 2026
jeu.26févr. 2026
ven.27févr. 2026

La Passerelle | Gap

mer.18mars 2026

MC2: | Grenoble

mer.01avr. 2026
jeu.02avr. 2026
  • Théâtre Gérard Philipe - TGP | Saint-Denis
    26 mars > 06 avr. 2025
  • Châteauvallon - Le Liberté, scène nationale | Toulon
    13 mars > 14 mars 2025
  • Théâtre National de Nice | Nice
    05 mars > 08 mars 2025
  • La Criée | Marseille
    31 janv. > 07 févr. 2025
  • Théâtre Dijon Bourgogne | Dijon
    16 janv. > 24 janv. 2025
  • Théâtre du Jeu de Paume | Aix-en-Provence
    04 oct. 2025
  • Espace 1789 | Saint-Ouen
    20 mars 2025
  • Théâtre Joliette | Marseille
    08 oct. 2025
  • Festival d'Avignon | Avignon
    23 juil. 2025

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